Dernier message de la page précédente :

L'inconvénient de la billebaude c'est que malgré un maximum de précaution la faune peut nous repérer plus facilement . La preuve avec ce beau brocard qui prend la poudre d'escampette .

Un jeune lapin de garenne que j'ai réussi à approcher à 5/6m .

Même pas peur...

christophe77 a écrit : jeu. 28 mai 2020 07:49 Même pas peur...

L'inconscience de la jeunesse ! A moins qu'il ait appris à faire la différence entre un appareil photo et un fusil !

Ce matin debout à 5h pour la dernière tentative pour photographier les chamois . J'arrive sur place au première lueurs du jour , je repère assez rapidement mes 3 premiers chamois mais ils sont très loin et très à découvert donc approche impossible . Sur ma droite dans une pente très raide ou se mêle hautes herbes , petits conifères et rochers un beau groupe de 11 chamois pâturent . Je tente de me dissimuler derrière un sapin pour masquer mon approche mais malheureusement pour moi je suis très vite repéré par l'individus le plus proche . Il est pourtant impossible pour lui de me voir derrière le branchage épais du petit conifère , je suppose donc que c'est son ouïe et son flaire qui ont détecté ma présence . Il pousse quelques cris (très étrange) pour prévenir ses congénères et reste là parfaitement immobile à regarder dans ma direction . Je suis resté parfaitement immobile pendant plus de 1h derrière ma cachette sans qu'il ne relâche une seule seconde sa vigilance . Je me dis que pour cette année c'est encore fichu , je n'aurai pas de photos à proximité d'un chamois . Perdu pour perdu , je fais le choix de changer de stratégie et de me mettre totalement découvert pour prendre quelques images . Et là c'est la surprise ! Alors que je m'attendais à faire fuire toute la famille chamois , c'est l'inverse qui se produit , curieusement ils se remettent à manger comme si je n'existais pas . Je suppose que le fait de m'avoir identifié ils sont désormais rassurés . Du coup je tente une approche lente (pas à pas) , pendant plus de 1h30/2h dans une pente très raide et glissante , détrempée par l'orage de la veille , je gagne du terrain et ils ne semblent toujours pas inquiet . 50m , 40m , 30m , 20m , je prends soin de déclencher à chaque fois qu'il m'est possible . Finalement j'aurai réussi à faire une belle approche à 10/12m sans les effrayer . Je suis content j'ai enfin réussi mes photos de proximité et le tout en causant un minimum de dérangement . Un joli point final à mes vacances !

Ta patience a été largement méritée Seb. Superbe photos comme dab.

christophe77 a écrit : dim. 16 août 2020 10:09 Ta patience a été largement méritée Seb. Superbe photos comme dab.

Merci Christophe c'est sympa .

Un Phoque veau marin dans le fond de la baie de St Brieuc :

bonjour , encore de belles photos : merci pour ça , et pour le récit de l'approche toujours instructif !

bonne journée , Didier

DidierGO a écrit : dim. 17 janv. 2021 08:51 bonjour , encore de belles photos : merci pour ça , et pour le récit de l'approche toujours instructif !

bonne journée , Didier

Merci Didier !

Hier , un petit visiteur inattendu dans le jardin , Le hérisson commun :

Considéré comme nuisible jusque dans les années 70 , le hérisson est de nos jours un animal protégé . Cette boule de piquants à la bouille craquante a enfin retrouvé la paix ou presque ! Apprenons à mieux le connaître et à apprécier toutes ses qualités pour mieux le protéger .

le hérisson est un mammifère faisant partie de la famille des Erinaceidae qui comprend plusieurs genres et une vingtaine d'espèces de petits animaux insectivores pourvus de poils piquants . Le hérisson serait apparu sur notre planète il y a 15 millions d'années sous sa forme actuelle bien que ses ancêtres directs existaient déjà il y a 60 millions d'années .
Dans un univers protégé , le hérisson peut vivre 10 ans , dans la nature , la réalité est toute autre avec un maximum de 7 ans . Une étude a été réalisée sur 1000 hérissons , seulement 300 survivent à la première année , avec une réduction drastique chaque année suivante . Au bout de 6 ans , il n'en reste qu'une vingtaine . Sélection naturelle , mais aussi prédateurs , parasites , pesticides , anti-limace , tondeuses , débroussailleuses et trafic routier sont responsables de cette hécatombe .
Un seul hérisson peut manger jusqu'à 80 limaces ou escargots en une nuit , voilà pourquoi il est l'allié du jardinier ! Si des hérissons habitent votre jardin, n'utilisez surtout pas de granulés anti-limaces qui les tueraient ! Ils constituent un moyen idéal de lutte biologique , d'autant que leur odorat très développé leur permet de flairer leurs proies à 3 cm de profondeur dans le sol .
Coléoptères , courtilières , chenilles , vers , larves d'insectes , perce-oreilles ou araignées font partie de leurs menus quotidiens . Plus rares , les œufs , les petits mammifères ou les grenouilles peuvent compléter leurs repas . Cet animal opportuniste ne rechigne pas à dévorer quelques petits cadavres sur son passage , ou des restes de cuisine (il adore le poisson) , de la pâté pour chiens ou chats . Il est encore plus goulu en début d'automne lorsqu'il doit constituer ses réserves pour l'hibernation durant la mauvaise saison . En effet , pour résister au froid et à la longue léthargie , sa masse corporelle devra augmenter de 40% en cette période pour atteindre un poids minimal de 450 g sinon sa survie serait compromise . Un hérisson mâle adulte peut alors peser à cette époque jusqu'à 2 kg , mais la moyenne se situe autour de 750 g . À la fin de l'hibernation , il ne pèsera plus que 300 g .
Le hérisson chasse ses proies grâce à son ouïe et son odorat , sa vue étant faible . Ses dents au nombre de 36 sont réparties sur la mâchoire inférieure où elles sont presque plates pour faciliter le passage de proies gluantes , alors que sur la mâchoire supérieure , elles sont très pointues afin de venir à bout des carapaces d'insectes et des coquilles d'escargots .