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Attention au bec et aux serres d'un rapace (ici un Grand-duc d'Europe (Bubo bubo)) !Source : UFCSVous trouvez un oiseau (volant ou non) en détresse : que faut-il faire ? Nous sous-entendons ici les oiseaux sauvages, à l'exclusion des oiseaux de cage et des oiseaux d'espèces domestiques (le pigeon de ville a le statut d'espèce domestique, même s'il n'a pas de maître).Rappelons tout d'abord la réglementation : la loi sur la protection de la nature (10 juillet 1976) interdit le ramassage, le transport et la détention des animaux d'espèces protégées et d'espèces gibier. La seule exception à cette règle est le ramassage pour le transport vers un "centre de sauvegarde de la faune sauvage" agréé (la liste des centres UFCS peut être consultée sur leur site). Pour le devenir des animaux blessés, malades, mazoutés, etc. Et les jeunes non émancipés, il vaut mieux les confier le plus rapidement possible à l'un de ces centres.En dehors de ces aspects réglementaires, que peut faire le particulier face à un oiseau sauvage en détresse ?AbstractBirds in distress: how to react ? G. Grolleau, secretary of the UFCS (Union des Centres de Sauvegarde de la Faune Sauvage - website : Chez.com) gives us a piece of advices.The birds concerned by this article are wild birds (excepted cage birds and birds such as semi-domestic pigeons).In France, foolowing the 10th of July 1976 law, the collection, the transportation and the detention of protected and game birds are forbidden : the only exception is when you bring them to an official "center for wildlife" (see the list). But what can you do by yourself?Oiseaux sauvages adultes et jeunes émancipésIl faut toujours aborder un oiseau blessé ou malade avec douceur, sans gestes brusques, sans cris et sans paroles fortes; la meilleure solution est de le couvrir avec une couverture, un sac de jute, une veste.. Pour s'en saisir avec un minimum de risques (attention aux serres des rapaces, au becs en forme de poignard des hérons et des grèbes, au bec coupant comme un rasoir du Fou de Bassan ou du Grand Cormoran...). Ensuite, placer l'oiseau dans un carton à sa dimension, afin qu'il puisse tenir debout, se retourner mais pas plus grand afin qu'il ne soit pas trop secoué de droite à gauche durant le transport (le fond du carton aura été tapissé au préalable avec du papier absorbant); des trous seront percés au préalable sur les côtés du carton, à 5 cm environ du fond : il faut que l'air circule bien. Vous pouvez placer sur le dessus un voile sombre.Ensuite, conduire l'oiseau le plus rapidement possible vers le centre de sauvegarde le plus proche, car son devenir dépend de la rapidité des soins. Seuls les responsables de centres et les vétérinaires associés peuvent juger des actions à entreprendre; en outre seuls ces centres ont les installations adaptées pour maintenir ces oiseaux (sauvages) dans de bonnes conditions et les préparer à leur retour ultérieur à la nature.
Jeune Verdier d'Europe (Carduelis chloris) sorti prématurément du nid.Photographie : Elisabeth StrouveOisillon nu tombé de son nidL'oisillon peut être indemne s'il est tombé sur un sol mou, mais il peut avoir des fractures et/ou des hémorragies internes s'il était dur; dans ce dernier cas, il n'y a malheureusement aucun espoir.Si l'oisillon semble indemne, la première réaction à avoir est de le replacer dans son nid, si celui-ci est accessible; dans le cas contraire et que vous n'avez pas le choix, vous allez devoir recueillir le poussin, le placer dans un faux nid tapissé de papier absorbant (pas de coton, car il s'emmêlerait les pattes et les bec), le tout placé dans un petit carton, et le réchauffer car ces jeunes oiseaux ne peuvent réguler leur température. On peut chauffer avec une lampe ordinaire, à condition que la température au niveau du corps de l'oiseau ne dépasse pas 37°. Vous pouvez également placer une bouilloire sous le carton. Lorsque ce dernier sera réchauffé, lui donner à boire (uniquement de l'eau), par exemple avec un compte-gouttes en le plaçant au niveau des commissures (base) du bec. Ne le forcez jamais à boire.Un oisillon a pratiquement toujours un régime alimentaire insectivore car il a besoin de beaucoup de protéines. Pour en savoir plus sur la nourriture à apporter à un oisillon, lire notre article Nourrir un oisillon au printemps. Sinon, contactez au plus vite le centre de sauvegarde.Jeune oiseau emplumé sorti prématurément du nidVérifiez avant toute intervention s'il est vraiment abandonné par ses parents ou en danger. Si cela est le cas, vous pouvez le recueillir : calmez-le en le plaçant dans un carton ajouré, et réchauffez-le. Contactez le centre de sauvegarde le plus proche.Jeunes oiseaux quittant normalement le nid avant de pouvoir voler
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De nombreux jeunes oiseaux quittent leur nid avant de pouvoir voler, : les jeunes merles et grives le quittent ainsi à 14 ou 15 jours alors qu'ils ne voleront qu'à 25 jours environ. Les Chouettes hulottes (Strix aluco) sortent de leur cavité à quatre semaines et ils sont ensuite nourris par les parents : il est inutile de remettre ces jeunes dans leur nid, car ils ressortent aussitôt. Vous pouvez toutefois les percher sur des branches près du tronc, si cela est possible, seulement si elles risquent d'être tuées (lire Que faire si vous trouvez une jeune Chouette hulotte ?). Ce n'est qu'en cas d'abandon manifeste ou de danger pour leur survie qu'il faut recueillir ces jeunes oiseaux et les transférer au plus vite vers le centre de sauvegarde le plus proche.Il faut éviter d'élever un oiseau sauvageIl est compliqué et contraignant d'élever soi-même de jeunes oiseaux. D'une part, même si l'on a résolu les problèmes de nourriture, il faut savoir que ce n'est pas parce qu'il vole, qu'un jeune oiseau est indépendant; les parents poursuivent leur nourrissage pendant une dizaine de jours après l'envol pour les petites espèces, jusqu'à un mois pour les plus grosses (plusieurs mois pour les grands rapaces), en attendant que ces jeunes aient appris à découvrir leur nourriture. D'autre part, l'oisillon pourra considérer la personne qui l'élève comme son vrai parent, ce qui diminuera très fortement ses chances de survie dans la nature.Pour cet ensemble de raisons, il vaut mieux toujours contacter un centre de sauvegarde de la faune sauvage qui a les compétences et les installations permettant aux oiseaux de réintégrer la nature avec le maximum de chances de survie.Un livre très utileL'UFCS vous conseille un ouvrage Recueillir et soigner les petits animaux sauvages de G. Grolleau : il présente les gestes à faire pour secourir, nourrir, puis rendre à la liberté les animaux trouvés en difficulté. Il permet de les identifier, précise lesquels sont protégés, et, toujours, invite à les relâcher dans la nature ou le plus souvent, à les transférer à un centre de sauvegarde. C'est un mini-encyclopédie et un guide pratique
ContactUFCS- 6 rue des Gombards - 89100 Fontaine-La-Gaillarde - Téléphone : 03 86 97 86 05 - Site web :
www.chez.com/uncsÀ lire aussi sur Ornithomedia.com
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Ouvrage recommandéRecueillir et soigner les petits animaux sauvages" de G. Grolleau
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