Bonjour,J'ai remarqué que certains d'entre vous prenaient des photos de nids avec œufs ou oisillons. Je ne sais pas si un post a déjà été fait à ce sujet, mais si ce n'est pas le cas, c'est un sujet sensible qu'il me parait important de traiter.Je m'excuse par avance du côté "rabat joie" de mon message Je sais que ce type de photo est très prisé des amoureux de la nature, mais ce n'est pas sans risque pour l'avenir de la couvée concernée. Je m'explique :Chez beaucoup d'oiseaux, le simple fait d'approcher le nid (entre le moment de sa construction jusqu'à celui la ponte et parfois même lorsqu'il y a des oisillons) peut conduire à son abandon par le couple. Chez certaines espèces particulièrement farouches (Rougequeue à front blanc, Pie-grièches, Hirondelles, Chardonneret ...), les oisillons, déjà "emplumés" mais encore loin de l'envol, peuvent aussi quitter le nid en cas d'alerte et leur survie est alors incertaine. Et même si le couple n'abandonne pas le nid ou que les oisillons ne le quittent pas à votre approche, les prédateurs (chat, belette, couleuvre, hérisson, rapaces ou corvidés...) sauront suivre le "chemin" que vous aurez tracé (en écartant un peu les branches ou touffes d'herbes, ou simplement le sillon de vos pas...) pour trouver le nid et en vider le contenu. Voilà pourquoi il est toujours préférable de ne pas trop chercher à savoir où se trouve exactement le nid du couple de Rouge-gorge ou Troglodyte qui fréquente votre jardin, par exemple.Et voilà aussi pourquoi, dans le monde de la photographie animalière, les photos au nid sont proscrites : jamais vous ne verrez dans une expo des photos d'oiseaux au nid ou alors cela révèle un cruel manque d'éthique de la part des organisateurs et des photographes.Donc si vous souhaitez photographier des oisillons, attendez leur envol ou munissez vous de jumelles Bonnes obs ! Benoit.

c'est vrai que c'est recommandé de ne pas photographier les oisillons au nid,d'ailleurs je me suis fais gentiment "remonter les bretelles" par Faune-Anjou parce que j'avais publié une photo de 2 jeunes buses dans leur nid, pour les hirondelles ici j'ai 4 nids occupéschaque année à 2 mètres de hauteurs sur un chemin de câble dans un couloir où je passe minimum 2 fois par jour,c'est entendu entre nous, je me permets une où 2 petites photos par an dans un des nids, et ça se passe bien.....et surtout je ne cherche pas les nids dans la haie autour de la maison parce que j'ai un chien qui me suit partout.....mais en étant prudent et à bonne distance il n'y a pas de raison que ça se passe mal....sinon nos amis du forums'en seraient aperçu

Bonjour  je viens de voir le massage de ben 49, je suis  partagé par la réponse ?   si c'est dans la nature alors je suis tout a fait d'accord, car l'oiseau ne vous connais pas  donc il a peur il faut des fois plusieurs années pour que l'oiseau  vous fasse confiance .moi je  photocopie les petits de mon couple de mésange   .Cela fait au moins 20ans  que j'ai installé  sur mon balcon un nid  avec une mangeoire pour l'hiver  .donc  la  première année  je n'ai fait  que de regarder de loin et chaque année   je me montrais  de plus en plus  pour qu'il s'habitue a moi   .ensuite  quand j'étais  dans mon transat  sur mon balcon  le couple  n'avait  pas peur de moi comme s'ils étaient apprivoisé  .ensuite j'ai pris des conseils à la L p O  et maintenant  toute l'année elles viennent  et elles repartent dans les arbres  que j'ai en face de chez moi   .et ensuite  arrivé   au mois  de mars  ou  avril le mâle refait son nid  que j'ai soigneusement nettoyé  avant l'hiver pour que le couple pondent environ chaque année    13oeufs   et  au mois de mai les petits quittent  le nid   pour revenir  au mangeoire  avec les parents un mois  plus tard  .et le fait  que je vérifie  le nid  ou que je prenne des photos  ne les ennuis pas du tout,  car elles  savent  qu'il n'y a pas de danger  .sinon  voila longtemps  qu'elles  ne reviendraient plus au nid  et en plus elles le protège  quand  d'autres oiseaux  approchent le nid  dans le courant de l'année .cette année j'ai une voisine   qui ma demandé des conseils  pour installer  un nichoir  sur son balcon  .je lui ai dit que la première annéeelle ne devra pas aller trop souvent  sur son balcon  pour que le  couple se familiarise  avec l'endroit  .donc  je verrais  si le couple  s'installe  dans son nid  .et il faut se dire que ce n'est pas parce que les mésanges  viennent  manger l'hiver  sur le balcon  qu'elles feront leur nid chez vous  .                     René  D

JE VIENS DE VOIR  MON TEXTE  IL Y A QUELQUE  FAUTES    .PARDONNER   MOI                      René Dubois 

Bonsoir à tous, Merci Ben pour ce post intéressant et ces mises en garde...A vrai dire, c'est ce que nous faisons chaque année au moment de la période de reproduction des oiseaux. D'ailleurs, le printemps dernier, Christophe avait posté des informations très intéressantes sur la mise en place des nichoirs et la conduite à tenir que tu évoques aujourd'hui. http://oiseaulibre.vraiforum.com/t1335- ... rs.htmPour revenir sur l'essentiel - et je dis cela sans aucune prétention - ton message s'adresse surtout à des personnes novices et qui n'ont pas l’expérience requise pour l'observation des oiseaux, et font tout et n'importe quoi ...Je me permets de parler au nom de tous les membres du forum, ceux qui comme moi, ont posté des photos de jeunes au nid et qui, je sais, n'ont fait courir aucun risque à ces piafs tant aimés. ღComme tu as pu le voir, Ben, en parcourant le forum depuis ton arrivée, la plupart d'entre nous avons un amour et une passion débordante pour les oiseaux et la nature... Je m'avance donc à dire que les photos des oisillons au nid sont prises à une grande distance, ou alors vraiment si cela te semble très prés de la nichée, c'est que ce sont des oiseaux très familiers du jardin et donc capturés dans la boite à image avec la plus grande prudence.Les oiseaux de nos jardins et des balcons ou des granges comme chez Tapdenis, sont heureux de trouver des refuges et savent qu'ils peuvent nous faire confiance ...A bientôt et bon week-end à tous.

Je n'ai jamais cherché à photographier les oiseaux au nid, d'ailleurs je ne sais pas où ils se trouvent, sauf cette année au printemps, des mésanges avaient fait leur nid à 1 mètre de mon balcon, et elles se posaient sur celui-ci avant d'apporter leurs chenilles aux petits.Le nid est dans le mur, bien caché, elle doit se baisser pour y entrer.Et ce sont sans doute ces mêmes mésanges qui venaient l'hiver manger sur mon balcon.

Alors je vais expliquer comment j'ai pu photographier les petites turques. Le pin est à environ 3m de la maison et ici, étant à flanc de montagne, nous vivons à l'étage. De ce fait si je suis sur la terrasse, je vois les petits à l'oeil nu. Je n'ai donc eu aucun souci pour zoomer de ma place et de les prendre en photo sans les déranger. Il ne me viendrait pas à l'idée de grimper pour les voir de près.Le jardin est plein de nids, dans la haie, les lauriers, les buissons,les pins, sous la sous-pente du toit, sous les faitières du toit, entre les gouttières et les tuiles, dans les nichoirs que j'ai installés... je ne les ai jamais dérangés.  Je pense comme le précise Fanny que nous sommes tous ici très attentifs sur ce sujet, respectueux de cette belle nature et trop passionnés pour causer quelque nuisance qu'elle soit.

Tu as de la chance Brigitte de voir les nids de chez toi. Moi je suis au 4° étage, il y a des arbres devant, pas très loin, et je ne vois pas de nids...

Oui Saphir, j'ai beaucoup de chance. Le jardin est grand (2000m²), et j'ai laissé des parties complètement sauvages exprès pour nos amis ailés ou non puisque j'ai la chance aussi d'avoir une famille hérisson, beaucoup de lézards aussi. 

Rebonjour,Oulà, je sens que mon message vous a un peu agacé : je m'en excuse, ce n'était pas mon intention. Et je ne pense pas non plus que vous soyez des "novices" dans le domaine naturaliste. Je voulais simplement mettre en garde sur certains risques possibles de photographier de près les nids. Maintenant, d'après vos messages, je réalise que vous êtes conscients du problème et "shootez" de loin.Et puis, apparemment, vous aviez déjà posté à ce sujet.Il est vrai que pour les espèces accoutumées à la présence humaine (mésanges, hirondelles par exemple), le risque est moindre. Quoique je persiste : s'approcher de leur nid au moment ou les oisillons sont en âge de s'envoler peut les faire quitter le nid plus précocement qu'ils ne l'auraient fait sans notre passage et du coup, les muscles de leurs ailes ne sont pas toujours fin prêt pour l'envol.Mais c'est surtout à des espèces moins communes et habitués à la présence humaine mais nichant dans ou autour des habitations que je pensais : Rougequeue à front blanc, Huppe fasciée, chouettes... Espèces en fort déclin.Là où je ne partage pas votre point de vue, c'est lorsque vous semblez considérer que les oiseaux des jardins ne sont pas des oiseaux sauvages à part entière et que le fait qu'ils s'approchent de nous signifie qu'ils comprennent que l'on est pas un danger pour eux. Pour moi il ne faut pas entrer dans ce genre de raisonnement qui mène au sensibilisme et à l'anthropomorphisme. Oulà, je sens que vous allez me détester là... Je m'explique : à mon sens, toute animal sauvage doit le rester. Il doit garder sa méfiance envers l'homme comme envers tout "prédateur" potentiel : il en va de la survie de chaque espèce. Penser que parce qu'on leur installe des nichoirs ou des mangeoires, on fait leur bonheur est une erreur. Le nourrissage, les mangeoires ne doivent être installées que lorsqu'il y a des intempéries (gel, neige...) et stopper au retour du printemps pour que les oiseaux gardent leur "réflexes" d'alimentation dans la nature et ne deviennent pas dépendants de notre bon vouloir. Et le nourrissage artificiel existe surtout parce que nous sommes en bonne partie responsable de la diminution des sources de nourriture naturelles (arrachage des haies, assèchement des zones humides, agriculture intensive...). Idem pour les nichoirs : ce ne sont que des erzats, faute de sites naturels de nidif (trou d'arbres ou de rochers...). Pour résumer, l'idéal pour moi serait qu'ils n'aient plus besoin de nous pour perdurer. Mais comme leurs problèmes de subsistances relèvent en grande partie des activités humaines, c'est un cercle vicieux. C'est un peu comme la question des réintroductions d'espèces rares : quel intérêt de les réintroduire lorsque leur milieu naturel n'existe plus ou est totalement transformé ou morcelé? Quel avenir ont ils dans ces cas là? Est-ce qu'on ne se fait pas "plaisir" à nous plus qu'à eux? Plaisir ou moyen de déculpabiliser...Allez j'arrête là.J'espère que vous ne me jetterez pas trop de pierres quand même.