Bonjour,
Je ne suis pas une experte des oiseaux mais une passionnée, respectueuse des oiseaux et de la nature.
Je suis scénariste et je suis à la recherche théorique d'une espèce d'oiseau qui couverait ou éduquerait des petits qui ne seraient pas les siens. Dans mon écriture, je mets en scène un ornithologue en prise à des réflexions sur le don de sperme humain. J'aimerais que certaines observations dans le monde animal puise rebondir sur ses propres questionnements. Dans l'idéal, j'aimerais qu'il s'agisse un oiseau qui vit en France, en parc ou foret, en Rhônes Alpes. Il faudrait que leur méthode d'éducation et de reproduction ne soit pas conventionnelles (en comparaison à un papa biologique, une maman biologique et un enfant élévé par les deux). Les parents biologiques et ceux qui éduqueraient l'oiseau seraient différents. Ou changeants. Voilà si certains ont des connaissances à me faire partager, je suis très curieuse de vos réponses et des modèles qui existent dans le monde des oiseaux.
Merci de votre aide
Cécile

Après avoir attentivement lu votre propos complètement incohérent , je vous laisse passez votre chemin , avis qui m'est personnel bien entendu , ici c'est un forum naturaliste et ornithologique , les huluberlus de votre sorte se sont trompés de porte !!!!!


Pascal

CecileOiseau a écrit : ven. 29 mars 2019 16:42 Bonjour
Je ne suis pas une experte des oiseaux mais une passionnée, respectueuse des oiseaux et de la nature.
Je suis scénariste et je suis à la recherche théorique d'une espèce d'oiseau qui couverait ou éduquerait des petits qui ne seraient pas les siens.
Cécile

Bonjour Cécile,

Le Coucou gris est un oiseau qui parasite les nids des autres espèces, il ne construit pas de nid, mais la femelle dépose ses oeufs dans les nids des autres espèces. Elle enlève un œuf de ce nid et dépose le sien en quelques secondes. Généralement, cet œuf est très semblable à ceux déjà présents dans le nid choisi.
Quand le jeune coucou naît, au bout de 11 à 13 jours d'incubation, il éjecte les autres oeufs et les poussins hors du nid, afin d'être nourri au mieux par ses parents adoptifs. Il grandit très souvent plus vite que ses hôtes. Au bout de 17 à 21 jours, il quitte le nid et s'envolera vers le sud pour l'hiver, un ou deux mois plus tard que ses vrais parents.
Les parents adoptifs sont souvent bien plus petits en taille que le jeune coucou, et le nourrir représente un énorme effort pour eux.

Voici pour ma réponse celle qui me semble la plus réaliste et naturelle.

pascal22 a écrit : ven. 29 mars 2019 19:51 Après avoir attentivement lu votre propos complètement incohérent , je vous laisse passez votre chemin , avis qui m'est personnel bien entendu , ici c'est un forum naturaliste et ornithologique , les huluberlus de votre sorte se sont trompés de porte !!!!!

Pascal

!	Message de : Fanny

Bonjour Pascal ,

Que tu donnes ton point de vue pas de problème, mais pas besoin d'etre aussi agressif, voir impoli envers ce nouveau membre,
Tu partages beaucoup de choses intéressantes et je sais combien tu aimes la nature et les animaux , mais là je ne suis pas d'accord sur ta façon de réagir.

Merci Fanny. Votre réponse est très intéressante. Je vais me renseigner sur ce coucou gris qui ne me semble pas des plus aimables. ;-)

Bonjour Cécile,

Tout comme Fanny, j'ai pensé au Coucou gris mais c'est loin d'être le seul (le Coucou geai, le Vacher etc, etc..). On parle de parasitisme intraspécifique et de parasitisme interspécifique ( "intra: pond ses oeufs dans le nid d'une même espèce et donc "inter": pond ses oeufs dans le nid d'une autre espèce).

Je t'avoue être un peu comme Pascal et ne pas avoir très bien compris ce parallèle que tu veux faire avec cet ornitho mais l'essentiel est surtout de t'y retrouver toi-même
En tous cas, je te souhaite une bonne écriture
Carole

Merci Carole. En fait, j'ai besoin que mon ornithologue puisse observer, dans la nature, un oiseau qui s'occuperait d'une progéniture qui n'est pas la sienne. Le parasitisme du coucou gris est assez violent. J'aurais aimé que cela ait lieu dans un climat de bienveillance. Je vais regarder les espèces dont vous me parlez. Merci

Bonjour CecileOiseau,
Comme mes camarades, je pense au coucou gris pour sa réputation mais particulièrement au coucou-geai que j'ai pu découvrir et observer, quelques jours, en fin d'élevage, nourri par un couple de pies bavardes... 2 fois plus petites que lui !
mais c'est du parasitisme pur, sans "bienveillance" (qui est à mon sens un jugement humain, ses espèces ne respectent pas les mêmes échelles de valeurs... ce qui ne signifie pas qu'elles n'en possèdent pas )

Pour parler d'adoption: On peut trouver des récits de quelques rares instances d'adoption d'une espèce par une autre, chez les mamifères, mais aussi chez les oiseaux : Je me souviens imprécisément de l'adoption d'un jeune faucon par une famille d'aigle (au Canada ou aux USA), qui a été documentée, photos et vidéos à l’appui... à retrouver ! Le pitch est que bien qu'il figure au menu de cette sorte d'aigle (= qu'il soit une PROIE pour lui), il a été élevé par des parents et au milieux de frangins qui auraient pu le dévorer... et il s'en est sorti )

En effet, j'ai trouvé quelques images par ici.

J'ai repensé à cette histoire de scénario depuis hier et c'est marrant que Laurent en parle car j'allais te dire de ne pas tomber dans l'anthropomorphisme.
Tout parasitage est violent ( à commencer par celui des hommes) et en tous cas, si un couple d'oiseaux "élèvent" celui d'un autre, ce ne sera certainement pas par bienveillance.

Ne laissons pas les sentiments humains prendre le pas sur le reste. C'est une nécessité pour les oiseaux de se reproduire mais lorsqu'une nichée est détruite, les parents ne vont pas faire leur deuil pendant des années. Ils pondent à nouveau des oeufs et puis c'est tout, le but étant d'assurer la descendance. Une seconde portée est même déjà lancée alors que le père s'occupe encore des jeunes de la fournée d'avant et rapidement, ceux-ci doivent quitter le territoire des adultes. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a rien chez ces petits êtres très doués mais leurs émotions sont plus terre-à-terre et finalement, ils n'ont pas tort.

Perso, j'orienterai ton scénario vers autre chose car ça n'a pas vraiment de sens et ce ne sont pas quelques cas rares qui vont changer la donne. D'ailleurs, je ne suis pas certaine qu'un ornitho aurait ce genre de questionnement.
Voilà, en espérant t'avoir aidé.
Carole