Petit renard

[cerise]

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Alors puisque nous sommes tous d'accord,Il faut devenir adhérents de l'ASPAS.Ils font un travail remarquable il faut les aider.Cordialement.

[cerise]

Communiqué de presse, Le 19 juin 2012
 

La France sacrifie ses loups 

L’ASPAS dépose plainte auprès de la Commission Européenne  
Le jour de sa démission, le gouvernement Fillon publiait une nouvelle réglementation encore plus permissive en matière de destruction des loups, signée le lendemain dudeuxième tour des élections présidentielles. L’empressement de nos anciens dirigeants à mettre en place cette réforme avant leur départ est révélateur de leur embarras face à l’illégalité de cette dernière. L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) dépose une plainte auprès de la Commission Européenne.La législation précédente imposait l’application des mesures de protection (1) et d’effarouchement avant d’autoriser les tirs de défense sur tous les troupeaux situés « à proximité » de zone reconnue à risque. Désormais, même si le troupeau attaqué n’est pas protégé, tous les troupeaux voisins non attaqués pourront procéder aux tirs ! Et cela après seulement une attaque dans l’année ou l’année précédente. Or, juridiquement, le loup est strictement protégé par la Directive Habitat (2) et la Convention de Berne (3).Signataire de ces protocoles européens, la France s’était donc engagée à assurer sa protection intégrale. Cette nouvelle mesure s’inscrit pourtant dans la continuité d’une véritable politique anti-loup relayée par l’État, et vient s’ajouter à une hausse significative du nombre de tirs de prélèvement (4), délivré par le ministère de l’Écologie. L’an dernier, la destruction de 6 loups avait été autorisée par Nathalie Kosciusko-Morizet. Plus de 90 arrêtés en faveur de l’abatage de Canis Lupus avait été pris par les préfets !!! Une totale anarchie dans un dossier qui a complètement échappé au ministère de l’Écologie. Cette année, François Fillon, a autorisé le tir de 11 loups ! Le premier a été abattu le 6 juin dernier. Devant cette mauvaise foi et l’impact négatif que cela pourrait avoir sur la présence de ce grand prédateur sur notre territoire, l’ASPAS n’a pas d’autres choix que de saisir, une nouvelle fois, la Commission Européenne.La France se doit de respecter ses engagements pour la préservation de notre patrimoine commun. L’ASPAS rappelle que ces mesures ne feront qu’endommager une population lupine française loin d’être stable et ne règleront en aucun cas les problèmes de la filière ovine. L’ASPAS est consciente des difficultés actuellement rencontrées par les bergers et les éleveurs ovins. Ce n’est toutefois pas la destruction d’un ou plusieurs loup qui règlera la question mais une application complète et rigoureuse des mesures de protection des troupeaux et une meilleure gestion des dossiers inhérents à la filière ovine. Les problèmes rencontrés par les éleveurs et les bergers ne constituent pas l’apanage des seuls départements où le loup est présent, ce secteur  souffre d’avantage des importations de milliers de tonnes de moutons que de la présence du loup.La France encourt à nouveau une condamnation par la Cour de Justice de l’Union Européenne, une de plus !(1) Enclos nocturne, chiens de protection, berger…(2) Pour la conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages de l’Europe(3) Pour la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe(4) Nombre d’individus à abattre « légalement » sur le territoire français, dans le cadre du protocole loup. 
Contact presse:
Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55 

  

   

Association pour la Protection des Animaux Sauvages - www.aspas-nature.org
Membre du Bureau Européen de l’Environnement - BruxellesB.P. 505 - 26401 CREST Cedex - France Tel. 04 75 25 10 00 - Fax. 04 75 76 77 58 - info@aspas-nature.org 
Association reconnue d’utilité publique par arrêté préfectoral du 11 décembre 2008 (JORF n°0067 du 20/03/09) 

Association 100% indépendante   

[Oiseaulibre]

Il font effectivement un travail remarquable. Je suis membre de l'ASPAS comme d'ailleurs de bien d'autres associations. Je cite de mémoire le RAC (rassemblement anti-chasse), L214 (pour les animaux de ferme), FERUS (Grands mammifères), CNV écologie radicale (particulièrement anti-chasse et contre toutes formes d'atteintes aux droits des animaux ou de la nature), Le CRAC (anti-corrida)... Il y en a encore bien d'autres

[Lezok]

Coucou,J'adore les renards et je déteste qu'on dise que certains animaux sont nuisibles, comme si on ne l'était pas pour notre planète !!!L'année dernière j'ai croisé un faucon blessé à l'aile. Malheureusement je n'ai pu rien faire, pas de manteau sur moi pour l'attraper, il faisait encore chaud puis j'étais avec mon chien et j'avais peur d'une bagarre entre les 2.J'y ai pensé pendant plusieurs jours, la chasse était ouverte, j'ai vite deviné la cause de sa blessure.Travaillant dans une ferme, je connais bien le L214. Je regarde bien évidemment leur reportage et je suis heureuse de vous dire que dans la ferme où je suis on respecte les animaux.Certes on les amène à l'abattoir mais je suis humaine et je mange de la viande. J'adore les animaux mais tant qu'on les respecte jusqu'au bout ça me va.

[Hermione]

D'accord avec toi Lezok ! Qu'on moins on les respecte toute leur vie si on doit les manger. Quand je vois tous ces poulets, porcs... en batteries, c'est bien une chose que je serais incapable de faire. Je suis contente pour toi de voir que tu aimes l'endroit où tu travailles.Au fait, je ne dois pas oublier que tu m'as posé une question sur les vidéos. Je vais y répondre dans un autre sujet.

[Adriendu13]

Bonjour à tous, Pour moi la chasse des oiseaux est à bannir car maintenant les populations d'oiseaux ont relativement baissé en France à cause de la chasse. Mais dans cette histoire de populations d'oiseaux qui sont de moins en moins grandes, il y a un autre facteur qui rentre en jeu : c'est le changement de type d'agriculture. Dans pas mal d'exploitation agricole la récolte se fait de manière circulaire. En gros les agriculteurs forment un premier cercle à l'extérieur du champ et continuent à faire des cercles pour finir au centre du champ. Pendant ce temps là, les nichées d'oiseaux et eux mêmes comme les cailles des blés par exemple se font enfermer dans ce cercle infernal jusqu'à subir le même sort que les herbes car elles n'ont pas voulut quitter leur habitat.  Après pour le gros gibier c'est une autre histoire je pense car un jour j'ai vu un reportage sur le problème que pouvait poser si l'on arrêté complètement la chasse sans éliminer une petite partie d'une population de chevreuil par exemple. En résumé le reportage disait que si vous avez un territoire d'admettons 100 ha et que la quantité de nourriture qu'il contient ne peut accueillir un nombre de chevreuil de 750 individus. Si l'on ne régulait pas le nombre d'individus et que ce nombre était dépassé, ça donnait des faons chétifs même pas capable de se déplacer et donc vous savez bien son sort. Mais si on est obligé maintenant de faire cela c'est qu'auparavant nous avons été nuisibles comme tu la dit Lezok envers les loups, les ours qui eux régulaient naturellement cette faune sauvage herbivore que l'on doit maintenant remplacer Pour le fait de tuer l'animal et surtout de quelle manière le tuer, je pense que cela dépend de celui qui tient le fusil : il y a les viandars, les démangés de la détente et ceux qui analysent la situation qui jugent si il est bon de tirer où non et optimisent leurs tirs pour que l'animal souffre le moins possible . Je prend l'exemple de mon oncle car j'estime que c'est un bon chasseur car il respecte dans tous les cas l'animal comme l'a dit Lezok et fait tout pour faire  en sorte de ne pas le blesser l'animal. Je le suis quand il va à la chasse car moi ce qu'il m'intéresse c'est la quête de l'animal et son observation mais ma seule arme reste et restera ma boite à images. @+ Adrien

[Lezok]

Je rebondi sur ce que tu dis Adrien.Je vis en pleine campagne et par chez moi la récolte se fait en ligne droite pas de circulaire. J'avais déjà entendu ce système qui était dangereux pour les espèces.Pour ce qui est de la population, il est vrai que les animaux n'ont plus de prédateurs naturels.Mais j'avais vu dans un reportage, il me semble que c'était vers le canada dans une réserve. Ils ont laissés une population (je me rappelle plus de l'espèce ça fait un moment déjà) se développer.L'étude a démontré qu'en fait la population se réguler naturellement. Comme tu dis quand il y a beaucoup d'animaux et peu à manger les plus faible meurt.C'est tout à fait la loi du plus fort. Et quand la population diminue et du coup il y a beaucoup à manger, les petits sont forts et se reporduisent en abondance à nouveau etc etc.En fait si on laisse faire la nature la population d'une espèces va faire des "vagues" un coup en surnombre un coup en faible nombre.

[Adriendu13]

Oui Lezok, pour ce système d'agriculture il n'est pas répandu partout mais c'est mon oncle qui m'avait parlé de ces systèmes et de leurs risques pour les oiseaux. Tout ce que tu dis est vrai. Il faut juste laisser faire la nature ce qu'elle sait faire vivre les plus forts et les plus malins et éliminer les plus faibles comme tu la si bien dis. Mais revenons à nos écosystèmes, il ne faut pas en enlever des maillons comme à cause de la chasse ou avec la destruction de prédateurs ou autres... mais il ne faut pas non plus en rajouter. Bon nombre d'espèces indigènes sont détruites par des espèces non indigènes introduites par de multiples manières... En gros je pense comme toi Lezok il faut laisser ces écosystèmes tels qu'ils sont à l'origine ou en tout cas essayer un maximum car j'ai bien peur que notre marque de passage soit de détruire ces maillons pour satisfaire nos propres intérêts. On en voit maintenant toutes les conséquences.........    

[Lezok]

Ca me fait penser à un reportage (euh oui encore lol) que j'avais vu sur les iles Galapagos.Il y a des années les humains ont introduits des animaux domestiques sur ces îles, bon c'est normal.Dont des chèvres, certaines se sont enfuis et on fait leur vie avec des bébés etc.Maintenant elles sont une menace pour les îles alors voici ce qu'ils font :http://www.ethologie.info/revue/spip.php?article43Et je pense qu'il faut surtout bien réfléchir à la dernière phrase de cet article

[Hervé]

Bonjour,Me permettez-vous d'intervenir ? Merci à vous. J'aimerais apporter quelques précisions à toutes ces informations. je ne suis pas un spécialiste de l'agriculture, ni de la faune, la flore etc. Mais, n'oublions pas que la terre a un age canonique de quelques milliards d'années. Au fil de l'évolution, les éspèces animales qui nous ont précédées se sont débrouillées toutes seules. Quand vous écrivez que les animaux les plus faibles disparaissent, que le manque de nourriture associé à une trop grande population fait mourir les plus faibles de chaque espèce, je ne vous suis pas totalement. Nous savons tous que les lions, les loups et autres prédateurs choisissent leurs proies en fonction de leur âge, ou de leur faiblesse physique. Les attaques sont calculées. Les loups chassent en meutes, les lions tendent des pièges etc. Alors, peut-être une trop grande pomulations de quelque éspèce que ce soit, confrontée à un manque de nourriture dépérit. Je ne connais pas suffisamment le sujet pour me permettre de porter un jugement. Toutefois, deux exemples me viennent à l'esprit. Tout d'abord, celui des rapaces. Je crois savoir que les petits ne naissent pas le même jour, ce qui fait que le petit dernier, plus faible, ne doit s'attendre à aucun cadeau de la part de ses frère et soeur. privé de nourriture par la course à la "bouffe", il meurt. Les Harfangs des neiges régulent les naissances en fonction de la quantité de nourriture disponible. Si la population de Lemmings est faible, ils n'ont qu'un petit, voire pas du tout. Ils sont donc capables de contrôler les naissances, plutôt que de mettre au monde des petits qu'ils se savent incapables de nourrir. Je n'en suis pas certain, mais je pense que c'est la même chose pour toutes les éspèces. Les naissances sont fonctions de la disponibilité de nourriture. Lorsque j'étais gamin, les sangliers étaient des animaux discrets de part leur nombre. J'ai ouï dire que la coexistence gros gibier, petit gibier était difficile. le petit gibier a disparu au profit du gros (Chevreuil, sanglier). De nombreux herbages destinés à l’élevage ont été transformés en "labours" et bonjour le maïs et autres céréales, pour le bonheur des Sangliers qui se sont développés à vitesse grand V (Trois portées par an de 7 ou 8 petits à chaque fois). Alors des "vagues" dans la population d'animaux, certainement, mais pourquoi ? N'est-ce pas tout simplement un fait naturel ? Je pense également à la façon dont les champs sont fauchés. Les animaux sauvages ne sont pas fous. Ils savent que les machines agricoles sont dangereuses. Enfin, en théorie. Si maman lièvre est gitée au milieu d'un champ avec ses deux petits que les rapaces, renards, et autres sangliers ont bien voulu lui laisser. En entendant la machine s'approcher, elle prendra la fuite, pas ses petits. Et là (couic). De même, les oiseaux sauvages vont s'envoler, les oiseaux lâchés vont rester et courir devant la machine jusqu'à se faire avaler. Dans ces cas là, peu importe le sens de coupe de fauche etc. Les rapaces fascinent, les renards sont considérés comme nuisibles à cause de leur réputation de voleurs de poules, et pourtant, sans rapaces renards, fouines, hermines, belettes et autres martres, nous serions envahis de petits mammifères (Musaraignes, mulots, campagnols et j'en oublie). Alors Adrien a raison. Nos écosystèmes ont fait leur preuve, à nous de les laisser en paix, si c'est possible, mais il s'agit là d'un tout autre débat. Je voudrais finir par un exemple de ce que nous proposent les émissions télévisées. Il faut en prendre, mais beaucoup en laisser. J'ai vu un jour, sur un chaîne privée une émission sur l'Antarctique sous son soleil estival. Images magnifiques, sauf que l'on a vu des ours polaires s'ébattre sur ladite banquise. Et, il n'y a pas et n'y a jamais eu d'ours polaire en Antarctique. Dernièrement, j'ai eu l'occasion de voir une émission sur le Cap Frehel, situé en Bretagne, dans les Côtes d'Armor. Il y était question des oiseaux nicheurs. Goélands, Cormorans Huppés, Pingouins et Macareux Moines. Or, le macareux moine ne fréquente pas cet endroit, n'y a, je pense, jamais été vu et quant à s'y reproduire, je vous laisse deviner. Rien de tel que quelques petits mensonges inoffensifs pour vous faire croire ce que vous ne devriez pas, et apporter un peu de piquant à une émission.Il y avait longtemps que je ne m'étais pas laissé aller. Pardonnez moi d'avoir été si long.

[Lezok]

De toute façon le problème reste le même : l'Humain !Sans maïs pas de surpopulations de sanglier, sans bateau pas d'animaux domestique sur les iles isolées etc etcPareil pour la fonte des glaces et la soi disant montées des eaux. Prenez un verre que vous remplissez de glaçons en fondant votre verre ne va pas déborder....Comme tu dis attention aux images et reportages, ayons toujours l'esprit critique même si c’est pas toujours facile.